Mon aieul Simon Vouzellaud
a effectué son apprentissage en 1761 avec Pierre (1) Graterolle. Sa quatriéme épouse Anne Nicard y travaillait lors de son mariage en 1802
Le moulin Penicaud Le moulin est situé sur la rivière Glane à l'ouest de Saint Junien (Haute Vienne). Déjà cité au XVIIe siècle comme papeterie, il comporte deux moulins successifs. La carte de Cassini ne mentionne pas ces moulins. Ces deux moulins successifs se retrouvent sur le cadastre napoléonien. Le XXe siècle a profondément modifié le site qui a été transformé en usine à feutre. Tout au long du XVIIIe siècle, ces moulins ont appartenu à la famille Graterolle de Montvallier puis à la fin du siècle à Pierre Raymond .Ce dernier a rajouté (sans doute) un martinet à cuivre dans le prolongement des deux papeteries. |
Moulin Penicaud Cadastre napoléonien (c 1810) Source : Arch.dép.Haute-Vienne
|
Moulin Penicaud, cadastre moderne. Le nom a changé et est devenu moulin brice Source : Arch.dép.Haute-Vienne
|
Papetiers : Graterolle et Raymond Plusieurs générations de Graterolle ont possédé le moulin. On peut citer : Mery Graterolle (1638) Jean Graterolle (1686) Jacques Graterolle (1701) Pierre (1) Graterolle (18 juillet 1706 -9 avril 1778) Veuve Graterolle, Suzanne Rochon Pierre (2) Graterolle (1 juillet 1774 - ?) A la fin du XVIIIe siècle, le moulin devient la propriété de Jérémie Raymond. Pierre( 1) Graterolle qui se présente comme marchand papetier est un bourgeois, homme d'affaires local. Les archives départementales
de la Haute Vienne regorgent d'actes notariés, ventes, achats, prêts, plus les actes de la vie privée : contrats de mariage,
testament. Trois actes sont des contrats d'apprentissage concernent son métier de papetier (dont celui de mon aïeul Simon).
Il devient juge viguier et de police et la particule s'impose : De Graterolle seigneur de Montvallier
Il se marrie deux fois, sa seconde épouse Suzanne Rochon aura la direction des moulins deux fois. La première fois en 1783 en tant
que veuve, elle fait dresser un état des moulins après des dégradations subies lors d'inondations (Arch.dép.Haute-Vienne 4333/68.) La seconde fois
en 1794 alors que son fils, Pierre (2) Graterolle, est engagé dans la défense de la patrie à Perpignan :
« Cette papeterie pourrait fournir une plus grande quantité de papier si le citoyen GRATEROLLE qui est actuellement capitaine
de la compagnie n°1 du 3e bataillon de la Haute Vienne au camp de l'Union prés de Perpignan pouvait obtenir congé et donné ses
soins à ce genre de travail dont sa mère et son épouse s'occupent très imparfaitement.. » (Archives Nationales AN F/12/1485). Les bien familiaux sont très importants : le registre des mutations en date de 1765 fait par le Commissaire des tailles fournit, pour les habitants de Saint Junien, la liste des biens immobiliers, la nature, la surface et la valeur. Pour Pierre (1) Graterolle, marchand fabriquant de papier, d épiceries et de fer, le registre liste 93 biens immobiliers dont le moulin Penicaud pour une valeur de 3x160 soit 480 livres. La valeur totale de son patrimoine immobilier est de 37 014 livres. Par comparaison, l'autre papetier de Saint Junien, Joseph Bernard a des biens immobiliers de 152 livres dont 80 livres pour la papeterie (en ruine). Pour la petite histoire Pierre (1) Graterolle a eu 17 enfants de deux lits différents ! Jéremie Raymond. La première référence notée comme fabricant de papier au moulin Pénicaud est en 1802 sur un acte d'état civil de Saint Junien. L'acte de vente des moulins est à trouver. Ces moulins apparaissent sous la rubrique héritiers Raymond dans le cadastre napoléonien. Sur ce cadastre est noté un martinet à cuivre en aval le deuxième moulin. Jerémie Raymond est élu à la chambre consultative des Manufactures, Fabriques et Arts et Métiers de Limoges en Juin 1803 comme fabriquant de cuivre. Pierre Raymond est cité comme exploitant la papeterie en 1812 dans l'enquête départementale sur les papeteries.(Source AN) |
Filigranes
|
Graterolle Pierre | ||
Moulin | Penicaud sur la Glane à Saint Junien |
source : CGC |
Filigrane trouvé, livre/date d'impression : | Les filigranes ont été trouvés dans 9 livres imprimés de 1758 à 1789 imprimés à Paris sauf mention. Le P pour Pierre est souvent présent. Le T proposé par Heawood (N° 3342) est sans doute une erreur de lecture | 6/1775, 8/1778 (Orléans), 9/1779, 22/1789, 29/1755, 45 après 1742, 59/1769, 188/1769, 190/1775 (Amsterdam) |
Raymond Jéremie | ||
Moulin | Penicaud sur la Glane à Saint Junien |
source : CGC |
Filigrane trouvé, livre/date d'impression : | Pour Raymond, deux filigranes J Raymond dans un livre sans date et un troisième sans prénom dans un livre de 1810. |